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Burkina Faso, bref aperçu

Burkina Faso, un pays carrefour

Le Burkina Faso est situé au cœur de l’Afrique de l’Ouest. Sa superficie est de 274 000 kilomètres carrés où vivent des hommes et des femmes travailleurs et déterminés. Il partage ses frontières avec 6 pays, à savoir le Mali au nord et à l’Ouest, le Niger au nord et à l’est, le Bénin au sud-est, le Ghana et le Togo au sud, la Côte-d’Ivoire à l’ouest et au sud. Le Burkina Faso est un point de transit stratégique pour les échanges commerciaux inter pays.

L’économie en bref

On note une forte reprise en 2021 avec une croissance estimée à 6,9% (4,0% par habitant). Cela s’explique par un rebond des services (+10,4%) et une progression constante des exportations aurifères. En revanche, du fait des faibles précipitations on note une baisse de la production agricole, avec pour conséquence une contraction de 4,1 % dans le secteur primaire. 

Les exportations soutenues, par le secteur aurifère, ont progressé de 6,5% en 2021 et les importations se sont également accrues de 15,5%, poussées principalement par les achats d’électricité et d’hydrocarbures. Ceci a accentué le déficit des comptes courants, estimé à 3,0 % du PIB contre seulement 0,1% en 2020. 

La forte demande intérieure induite par la croissance de 2021, combiné à des effets de congestion sur les chaînes mondiales d’approvisionnement tout le long de l’année, a conduit à une inflation record (depuis 10 ans) de 3,9%.

Enfin, du fait des dépenses liées à la défense et la sécurité qui sont en forte hausse (20 % des dépenses totales), une masse salariale publique structurellement élevée, et des besoins humanitaires toujours croissants, le déficit budgétaire est passé à

6,0% du PIB en 2021 (contre 5,7% en 2020). Dans le même temps, la dette publique atteint 50 % du PIB (à 55,5%), et la part de la dette domestique est devenue majoritaire (54%).

Perspectives à moyen terme 

À moyen terme, et dans un contexte marqué par l'incertitude, la croissance réelle devrait poursuivre sur sa trajectoire d'avant la pandémie COVID 19.

Si les perspectives à moyen terme sont globalement positives, la croissance du PIB réel devrait cependant ralentir en 2022, en raison principalement (i) d’une baisse anticipée des investissements privés (y compris dans le secteur minier) ; (ii) de la propagation de l'insécurité dans certaines zones minières et agricoles, et enfin (iii) de la guerre russo-ukrainienne, et de son impact à travers une hausse des prix des denrées alimentaires, des engrais et des produits pétroliers.

La croissance en 2022 est projetée à 4,3% (1,4% par habitant) et devrait être tirée par la consommation privée de même que par les exportations, tandis que l’investissement pourrait diminuer dans un contexte d'incertitude et d'insécurité accrue. Avec les prix élevés du pétrole et une baisse des dons consécutive au contexte politique, le déficit des comptes courants pourrait s'élargir à 6,0 % du PIB et l’inflation pourrait atteindre 7%.

À moyen terme, la croissance devrait revenir à son niveau potentiel de 5,3% (2,4% par habitant). Les services et le secteur secondaire devraient rester les moteurs principaux de cette croissance, tandis que la production agricole poursuivrait sa tendance historique cyclique.

Compte tenu des défis sécuritaires, humanitaires, et sociaux (y compris ceux liés à la crise alimentaires), et de la persistance de la COVID-19, le déficit budgétaire pourrait atteindre 7,4% du PIB en 2022 (contre 6,5 % initialement projeté). Son retour progressif vers la norme de 3 % de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) n’est pas prévu avant 2025.  

Le gouvernement du Burkina Faso cherche activement à attirer les investissements étrangers. Des allégements fiscaux et des incitations font partie des mesures mises en œuvre pour attirer les investisseurs étrangers. Il existe également des exonérations de la taxe sur la valeur ajoutée sur certains équipements; un régime fiscal et douanier spécial pour les accords d’investissement signés par l’État avec de grands investisseurs; la création d’une institution de dépôt qui finance les petites et moyennes entreprises, les partenariats public-privé et les investissements immobiliers à la suite de l’adoption des « directives générales en matière d’investissement » du gouvernement et la création de centres d’enregistrement des entreprises connus sous le nom de Centres de Formalité.

Terre d’hospitalité, le Burkina Faso est le fruit de nombreuses migrations de peuples venus d’horizons divers.

Une population jeune et entreprenante

Selon les estimations de l’Institut National de la Statistique et de la Démographie, la population est estimée à environ 20 millions d’habitants en 2018 dont 51,70% de femmes

Le Burkina Faso a une population estimée à 20,84 millions d’habitants, dont la plupart des jeunes (moins de 25 ans), ce qui représente environ 63,9% de la population, ceux de la tranche d’âge des 25-64 ans représentent environ 32,9% de la population et le groupe d’âge supérieur à 65 ans représente environ 3,2% de la population.

La densité moyenne de population est estimée à 74 habitants/km2. En termes d’indicateurs de développement humain, il a une espérance de vie de 64,5 ans (femmes) et 60,9 ans (hommes). Il a atteint l’enseignement primaire universel avec un taux de scolarisation primaire de 96,1% en 2018 et un niveau global d’alphabétisation de 41,2% en 2018.

La population totale qui croit à un rythme de 3,1% en moyenne par an.

Le rayonnement international du Burkina Faso

Avec un leadership bien affirmé sur le plan régional et international, le Burkina Faso promeut la paix et l’intégration entre les peuples à travers une participation active aux instances des ensembles régionaux et internationaux.

Le Burkina Faso est membre du Conseil de l’Entente, du G5 Sahel, du Comité inter-états de Lutte contre la sécheresse dans le sahel (CILSS), de l’Autorité du Liptako-Gourma (ALG), de l’Union Economique et Monétaire Ouest-africaine (UEMOA), de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA), de l’Union Africaine (UA) et de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

L'aéroport international de Ouagadougou est bien desservi par de nombreuses compagnies aériennes de renommée internationale. La Compagnie nationale ainsi que d'autres de la sous-région assure les dessertes entre les pays de la sous-région de l'Afrique de l'ouest et du centre.

Les atouts du Burkina Faso

Le Burkina Faso est le deuxième pays le plus accueillant de la CEDEAO, selon le rapport 2014 du Forum Economique Mondial, et le troisième pays en matière de bonne gouvernance dans l’espace UEMOA, selon le classement 2015 de l’indice Mo IBRAHIM.

En ce qui concerne la liberté de la presse, en 2018, le pays est classé 1er en Afrique francophone et 41ème au niveau mondial. Le Burkina Faso fait partie des dix économies africaines qui se sont le plus améliorées ces dernières années selon la Banque Mondiale.

Le pays des hommes intègres s’est doté d’un gouvernement issu d’élections démocratiques, transparentes, saluées par la communauté internationale en novembre 2015. L’économie est libéralisée et la libre circulation des personnes, des biens et des capitaux est garantie par l’Etat et les organisations régionales (UEMOA et CEDEAO).

Il offre aux investisseurs du monde entier, de réelles opportunités d’investissements dans des domaines variés. Le secteur de l’énergie dispose d’un important potentiel, notamment la construction et l’exploitation de centrales solaires, thermiques et hydroélectriques ainsi que la production de bio-carburants.

Un pays réformateur pour attirer les investisseurs

Deuxième pays réformateur de l’UEMOA selon le rapport Doing Business 2016, le Burkina Faso fait partie des cinq pays réformateurs les plus constants au monde. Le code des investissements, attractif et avantageux, garantit les mêmes droits aux investisseurs nationaux et étrangers.

Avec une croissance économique soutenue depuis quelques années, le Burkina Faso vise à l’horizon 2020 un taux de croissance économique moyen annuel proche de 8%.

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