Au Burkina Faso, on dénombre, 14 sociétés d’assurances dont 5 exerçant dans le domaine de l’assurance vie, 8 dans celui des accidents, incendie, risque divers (IARD) et une compagnie de réassurance.

En 2013, ces compagnies très actives sur le marché, ont généré un bilan provisoire de 48,927 milliards de FCFA de revenus contre 42,828 milliards en 2012, soit une progression de 14, 22%. 

Dans toutes branches du secteur, SONAR se positionne leader sur le marché. Pour l’année 2013, Saham Assurance qui ambitionne d’afficher un résultat définitif de 5 milliards de francs CFA au 31 décembre 2013, va disputer la deuxième place à Allianz (ex-Foncias) qui tenait ce rang depuis belle lurette.  

Le secteur burkinabè des assurances est incontestablement en nette croissance. De 10 sociétés d’assurance en 2010, le secteur en compte 14 en 2014. Globalement, les chiffres témoignent de la bonne santé des compagnies d’assurance.

Au titre des emplois directs, ce sont au total 317 nouveaux recrus qui sont venus renforcés les effectifs du secteur en 2013, soit 29% de plus par rapport à l’année 2012.

Tandis que le secteur continue d’enregistrer des résultats satisfaisants, des clients crient à l’arnaque et à l’incompréhension qui règnent autour de la formulation des contrats. Le temps mis par les assureurs à dédommager les sinistrés serait une autre équation.

Si la 38e Assemblée générale de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (FANAF) tenue à Ouagadougou en février dernier, a été l’occasion de scruter de nouveaux horizons pour une meilleure pénétration du marché, cela ne devrait pas occulter le fait que les assureurs burkinabè ont encore à convaincre le citoyen lambda de leur crédibilité.